Andong - mémoire vivante de la Corée

Andong respire le passé.
C’est une ville où le temps semble marcher plus lentement, où chaque pierre, chaque toit de tuiles raconte l’âme de la Corée d’autrefois.

Au lever du jour, la brume s’étire sur la rivière Nakdong, et le pont Woryeonggyo s’y dessine comme une calligraphie posée sur l’eau.
Son nom, qui signifie « amour éternel », vient d’une légende : celle d’une femme fidèle qui attendit son époux disparu jusqu’à la fin de ses jours.
Traverser ce pont, c’est un peu marcher sur un poème – entre l’eau et le ciel, entre la fidélité et le souvenir.

Non loin de là, le village folk de Hahoe semble suspendu dans une autre époque.
Ses hanoks aux toits courbés dorment paisiblement sous les pins, et le vent y transporte encore les échos des danses masquées, les rires et les chants d’autrefois.
C’est un lieu qui respire l’harmonie : celle entre l’homme et la nature, entre la tradition et la simplicité.

À Andong, tout invite au recueillement.
On s’y promène doucement, on observe, on écoute.
Et quand le soleil descend derrière les collines, la ville s’embrase d’une lumière dorée, comme si elle voulait, encore une fois, retenir le temps.

Le pont Woryeonggyo

Le village folk de Hahoe