Mon voyage en Corée du Sud suit les traces d’un pays aux multiples visages, où chaque ville semble raconter une facette de son âme.
À Séoul, la capitale palpitante, les gratte-ciel et les palais anciens coexistent dans une harmonie fragile, reflet d’une modernité qui n’a jamais renié sa mémoire.
Plus à l’est, Gangneung se dévoile au rythme des vagues et du vent, entre cafés tournés vers la mer et traditions enracinées dans la douceur des matins brumeux.
À Andong, le temps se ralentit : les toits de chaume de Hahoe, les rites confucéens et les lanternes sur la rivière rappellent une Corée d’autrefois, fidèle à l’esprit de ses ancêtres.
La route mène ensuite à Busan, ville portuaire et vibrante, où les marchés de poissons, les temples côtiers et les lumières nocturnes se répondent dans un mouvement incessant.
Puis Suncheon offre une respiration verte, entre rizières, jardins écologiques et rivières paisibles — un hymne à la nature coréenne.
À Gwangju, la mémoire s’impose avec dignité : celle d’un peuple qui a su défendre sa liberté au prix du sang, transformant la douleur en espérance.
Enfin, Jeju, île de lave et de légendes, referme le voyage comme un poème. Ses cascades, ses vents salés et ses vieilles divinités rappellent que la Corée, malgré ses métamorphoses, demeure une terre de vie, de résistance et de beauté.















