























Gagneung - entre mer et lumière
Gangneung est apaisante par sa lumière.
Là-bas, la mer semble respirer lentement, comme pour rappeler que la beauté peut aussi être calme et silencieuse.
Les plages s’étendent à perte de vue, bordées de pins maritimes et de cafés au charme discret, où l’on savoure le temps autant que le paysage.
Les matins y sont d’une clarté presque irréelle : le soleil se lève sur l’horizon en embrasant le ciel d’or et de rose, tandis que les vagues viennent lécher le sable d’un mouvement régulier, presque méditatif.
Le soir, c’est une autre poésie qui s’installe, celle du vent salé et des lanternes allumées le long de la plage.
Gangneung, c’est aussi une table tournée vers la mer.
On y goûte des fruits de mer d’une fraîcheur exceptionnelle : coquilles, crabes bleus, poulpes et sashimis locaux, souvent servis avec un simple bol de riz et des algues croquantes.
Chaque bouchée raconte la mer, la patience des pêcheurs et la générosité de cette côte de l’Est.
En parcourant cette petite, j’ai eu le sentiment que Gangneung vit à son propre rythme, plus doux, plus sincère.
Un lieu où l’on peut respirer, rêver, et sentir la Corée autrement — entre le murmure des vagues et la chaleur simple de ceux qui y vivent.
La maison de Sin Saim-dang


































Dans certaines croyances coréennes (antérieures même au bouddhisme), ces tas de pierres servaient à guider les esprits des morts vers l’au-delà.
Chaque pierre symbolisait une prière pour apaiser l’âme ou aider un défunt à trouver la paix.
Encore aujourd’hui, dans les campagnes ou près des sites anciens, on retrouve ce geste de mémoire : une pierre posée pour que le chemin soit sûr — pour les vivants comme pour les morts

